Comme une évidence, une conviction qui aura inspiré beaucoup d’autres : Recomposer le passé c’est mettre en valeur l’authenticité des pièces anciennes marquées par le temps et les sublimer avec humilité guidé par la philosophie japonaise du Wabi Sabi.
L’art qui répare, le concept esthétique qui célèbre l’imperfection : Valoriser l’usure qui accompagne l’épreuve du temps. Le kintsugi, le boro, le sashuki, le kaketsugi… sont autant d’arts de techniques ancestrales qui sacralisent cet état d’esprit.
A notre époque, réutiliser les chutes de tissus, les vieux vêtements oubliés est devenu une priorité alors le terrain de jeu est vaste, chacun peut « upcycler », s’exprimer à sa façon pour recréer avec sa sensibilité, son vécu, au hasard des matières rencontrées.
Le processus de création commence dès le sourcing avec cette quête de la matière, parfois on chine une pépite, parfois on récupère des petits morceaux, des anciens stocks. Cette variété d’approvisionnement fait la richesse du projet, la poésie de la composition et la magie des mains qui assemblent sont autant d’étapes aléatoires qui créeront une pièce unique.
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Inspiration – article « Celia Pym »
Inspiration – article « Boro »