En japonais Boro veut dire « guenille » ces textiles oubliés, réalisés à partir du XVIIIème par une population pauvre du nord est du Japon.
La population pauvre de cette région pendant l’époque Meiji, récupéraient les textiles usagés en les rapièçant pour en créer d’autres, fixés au point de reprise dans le même esprit que le sashiko, de nouveaux textiles prenaient forme pour réaliser des vêtements, des futons, des couvres-lits,…
Maintes fois rapiécées, les pièces de tissus sont assemblées avec délicatesse et parsemées sur une autre toile créant un patchwork émouvant. La variété des tissus reprisés par une multitudes de points de broderies différents composent harmonieusement un tableau unique d’imperfections.
L’indigo est toujours présent dans différentes tonalités du bleu au noir du délavé au plus soutenu.
Témoins d’un passé et d’un savoir faire, les toiles de toutes provenances reprennent vie en assemblages asymétriques.
Laurence Wichegrod, designer textile est une référence sur ce sujet.
L’artiste textile Caro Ramsey s’inspire aussi de cette sublime technique : https://www.caroramsey.co.uk/larger-artwork
Le site Orime textiles est spécialisé dans la vente de ces précieuses reliques artisanales : http://orimetextiles.com