Passionnée depuis longtemps par cette ethnie, je dédie cet article à la splendeur de leur patrimoine…

 

Les Miao forment l’une des rares minorités nationales chinoises dont la population vit aussi bien dans le pays qu’en dehors. En Chine, ils sont établis dans de nombreuses régions du sud de la Chine, notamment dans le Guizhou, le Hunan, le Yunnan, le Sichuan, le Guangxi, le Hubei et sur l’île de Hainan.

Avec les années, ces tribus asiatiques se sont propagées en Thaïlande (Akhas) et au Vietnam ( Hmongs) en préservant ce précieux patrimoine de parures textiles et d’ornements de bijoux.

Ces ethnies très attachée aux coutumes et traditions se parent de coiffes et bijoux en argent d’ampleur exceptionnelle et arbore les fabuleuses jupes aux cent plis et vestes brodées.

Diverses techniques embellissent les textiles (chanvre, laine, coton) comme l’impression à la cire, l’art du batik, et la méthode bandhnu par torsions, nouages, pincements et même des points de coutures très serrés sur le tissu pour réserver le motif désiré, sans oublier les jolies broderies colorées au point de croix.

La méthode de l’impression sur textile, le calicot (ou «par touche») n’est pas différente de l’art de l’impression des gravures sur bois, qui, en Chine, est peut-être plus ancien que l’art de l’impression à la cire.

Si l’indigo est la couleur de prédilection, les Miao pratiquent une technique de teinture au permanganate de potassium sur les vestes des femmes. Cette solution est appliquée sur les textiles pour obtenir un effet mordoré. Au toucher, une coloration violette reste sur les doigts. L’éclat obtenu par battage traduit l’idée de brillance du soleil.

 

Il y a tant à voir et à raconter… pour en savoir plus, il faut se plonger dans le livre « De fil et d’argent », mémoires des Miao de Chine

https://livre.fnac.com/a1576537/Catherine-Bourzat-De-fil-et-d-argent

 

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