Indigo

 

 Par où commencer… l’indigo c’est si beau !

Le « bleu indigo » est issu d’un petit buisson, l’indigotier des teinturiers, que l’on trouve en Asie tropicale et en Afrique. Pour pouvoir teindre avec de l’indigo, il faut le rendre soluble par réduction en milieu alcalin. On extrait la substance colorante de la feuille, fermentée et hydrolysée pour obtenir une substance incolore qui, oxydée, donne un pigment insoluble, utilisé dans les beaux-arts.

Pour la teinture, on utilise la forme incolore, et l’oxydation, donnant la couleur, s’effectue sur la fibre. Ceci se passe dans la cuve, c’est pourquoi on appelle aussi l’indigo teinture à la cuve. 

Pour obtenir de la teinture, il faut, dans un premier temps, trempées les feuilles de l’indigotier dans de l’eau et les laisser fermenter, ce qui permet au glycoside indican de se transformer en indigotine (colorant bleu). La fermentation va créer un précipité qui va, ensuite, être mélangé à une base forte comme l’hydroxyde de sodium. Le résultat est alors compressé, séché puis réduis en poudre, ce qui permet d’obtenir une teinture bleutée.

Les Maîtres Teinturiers disent qu’un tissu teint à l’indigo vit et a une âme. En effet, le pigment ne se fixe jamais vraiment sur la fibre, il déteint avec les lavages successifs, la matière se patine, la couleur se fane et révèle de multiples nuances. Autant de techniques que de tonalités, le tie and dye, le shibori, l’overdye …des pièces uniques marquées par leur vécu.

 

Chaque région du monde sa technique, Catherine Legrand nous explique tout « de la feuille verte au tissu bleu » en nous faisant voyager avec son livre « Indigo, périple bleu d’une créatrice textile » de l’Europe à l’Amérique centrale en passant par le Japon, la Chine, le Laos, le Vietnam, l’Inde, l’Asie et l’Afrique…l’indigo est bien plus qu »une couleur !

http://in-di-go.fr/apropos

 

 

https://livre.fnac.com/a4615070/Catherine-Legrand-Indigo-Periple-bleu-d-une-creatrice-textile

Partager :

Plus d'articles